I. Définition, objectifs et philosophie des Fragments▲
I-A. Philosophie▲
La philosophie découle d'un problème simple qui est l'adaptation d'une application Android à toutes les tailles d'appareils existants.
Tout d'abord, il faut bien comprendre que sans les fragments il était déjà possible de s'adapter à toutes les tailles d'écrans. Il suffisait de mettre un layout particulier dans layout-small, layout-normal, layout-large, layout-xlarge, pour obtenir l'I.H.M. souhaitée en fonction des caractéristiques de l'écran. Par contre, l'activité qui contrôlait tous ces cas devenait très complexe ; son nombre cyclothymique explosait, la capacité d'un esprit humain à comprendre, modifier, corriger ou faire évoluer l'activité devenait réduite, les méthodes du cycle de vie faisaient 50 à 100 lignes. Et finalement, l'activité devenait ingérable.
C'est ce qui a motivé à créer les fragments ; les fragments permettent de scinder vos activités en composants encapsulés et réutilisables qui possèdent leur propre cycle de vie et leur propre interface graphique. Cela permet de mettre en place des I.H.M évoluées qui s'adaptent aux différents écrans et à leur orientation tout en maintenant le code de l'activité « human readable ».
Ainsi, dans l'exemple ci-dessous (celui de Google), nous voyons comment l'activité A s'adapte en fonction de la taille de l'écran.
Nous voyons aussi qu'il faut une seconde activité qui sera utilisée uniquement pour les smartphones. Ainsi, l'utilisation des fragments change une activité complexe en une application complexe d'activités simplifiées. Ce qui est un objectif fondamental d'architecture.
I-B. Définition▲
Les fragments permettent de scinder vos activités en composants encapsulés et réutilisables qui possèdent leur propre cycle de vie et leur propre interface graphique. Cela permet de mettre en place des I.H.M. évoluées qui s'adaptent aux différents écrans et à leur orientation.
Quelques notions élémentaires concernant les fragments :
- Ils déportent une partie du traitement de l'activité en leur sein ;
- Ils sont liés à une activité (ils n'existent pas sans elle) ;
- Ils définissent la plupart du temps une interface graphique, mais peuvent aussi être utilisés pour retenir un état lors de la destruction/reconstruction de leur activité parente (le bon vieux onRetainNonConfigurationInstance) ;
- Ils peuvent être statiques (définis une fois pour toutes dans le fichier de layout) ou dynamiques (créés, supprimés, ajoutés dynamiquement) ;
- Ils sont apparus à partir de HoneyComb (level 11) ainsi, pour les mettre en place avant HoneyComb, il faut utiliser la support-librairy ;
- Pour les utiliser, il faut un BuildSDK et un TragetSDK supérieur à 11 (cela tombe bien, vous devriez être à 19 à l'heure où j'écris ces lignes).
Les classes fondamentales pour la gestion des fragments sont : Fragment, FragmentManager et FragmentTransaction.
I-C. Objectifs▲
Vos objectifs sont simples ; il vous faut utiliser les fragments pour vous adapter le plus facilement possible aux configurations des écrans. Ce qui veut dire que je vous parle de Design.
Ainsi vous allez commencer par définir vos I.H.M. pour les tablettes 10 pouces, puis pour les 7 pouces et finir par celles du smartphone. Il faut réutiliser les fragments que vous avez définis pour les 10'' et peut-être définir une navigation pour chaque taille d'écran.
Votre objectif est de construire une application s'adaptant à ces tailles d'écran. Remarquez que ce ne sont que des jalons, il faut aussi que votre application se redimensionne entre ces jalons ; donc toujours pas de tailles en dur.
II. Fragments et cycles de vie▲
Avant de commencer à expliquer l'utilisation des fragments, il faut comprendre quel est le cycle de vie d'un fragment, comment il se lie à celui de l'activité qui le contient.
Comme pour les activités, en fonction du cycle de vie du fragment, il faut savoir sauver, restaurer, instancier, détruire les données lors des différentes étapes de ce cycle.
Pour rappel, quand on est dans une activité :
- Dans onCreate, on instancie les objets ;
- Dans onStart, on lance les traitements ;
- Dans onResume, on s'abonne et on remet le contexte utilisateur ;
- Dans onPause, on se désabonne et on enregistre le contexte utilisateur ;
- Dans onStop on arrête les traitements et on désalloue les objets ;
- Dans onDestroy on ne fait rien (elle n'est pas appelée systématiquement), on préfère utiliser les méthodes de type onTrimMemory pour connaître l'état de l'application dans le LRU cache.
Ces principes s'appliquent aux fragments de la même manière. Ainsi quand on est dans un fragment :
- Dans onAttach, on récupère un pointeur vers l'activité contenante (attention aux NullPointerException, celle-ci n'a pas finalisé sa construction) ;
- Dans onCreate, on instancie les objets non graphiques ;
- Dans onCreateView, on instancie la vue et les composants graphiques ;
- Dans onActivityCreate, on récupère un pointeur sur l'activité (qui est construite), on lance les initialisations qui ont besoin de cette activité, on restaure le contexte des fragments et utilisateur.
- Dans onStart, on lance les traitements ;
- Dans onResume, on s'abonne et on remet le contexte utilisateur ;
- Dans onPause, on se désabonne et on enregistre le contexte utilisateur ;
- Dans onStop, on arrête les traitements et on désalloue les objets ;
- Dans onDestroyView, la vue est détachée de celle de l'activité, on peut délivrer la mémoire des objets graphiques ;
- Dans onDestroy, je ne préconise pas grand-chose ;
- Dans onDetach, non plus.
Personnellement, je surcharge systématiquement les méthodes suivantes :
- Dans le cadre d'une activité onCreate, onResume, onPause, onSaveInstance, onRestoreInstance et onStop ;
- Dans le cadre d'un fragment onCreate, onCreateView, onActivityCreated, onResume, onPause, onSaveInstance et onStop.
L'intrication du cycle de vie d'une activité et d'un fragment se lit dans les logs suivants :
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12-11 16:41:19.188: E/MainActivityHC(9879): onCreate called
12-11 16:41:19.258: W/MainFragmentHC(9879): onAttach called
12-11 16:41:19.258: W/MainFragmentHC(9879): onCreate called
12-11 16:41:19.268: W/MainFragmentHC(9879): onCreateView called
12-11 16:41:19.318: E/MainActivityHC(9879): onCreate finished
12-11 16:41:19.318: W/MainFragmentHC(9879): onActivityCreated called
12-11 16:41:19.318: E/MainActivityHC(9879): onStart called
12-11 16:41:19.318: E/MainActivityHC(9879): onStart finished
12-11 16:41:19.318: W/MainFragmentHC(9879): onStart called
12-11 16:41:19.318: E/MainActivityHC(9879): onResume called
12-11 16:41:19.318: E/MainActivityHC(9879): onResume finished
12-11 16:41:19.318: W/MainFragmentHC(9879): onResume called
12-11 16:41:35.528: W/MainFragmentHC(9879): onPause called
12-11 16:41:35.528: E/MainActivityHC(9879): onPause called
12-11 16:41:35.528: E/MainActivityHC(9879): onPause finished
12-11 16:41:36.088: W/MainFragmentHC(9879): onStop called
12-11 16:41:36.108: E/MainActivityHC(9879): onStop called
12-11 16:41:36.108: E/MainActivityHC(9879): onStop finished
12-11 16:41:36.128: W/MainFragmentHC(9879): onDestroyView called
12-11 16:41:36.168: W/MainFragmentHC(9879): onDestroy called
12-11 16:41:36.168: W/MainFragmentHC(9879): onDetach called
12-11 16:41:36.178: E/MainActivityHC(9879): onDestroy called
12-11 16:41:36.178: E/MainActivityHC(9879): onDestroy finished
Ce qui se visualise avec le schéma suivant :
Les fragments possèdent leur propre cycle de vie et celui-ci est intimement lié à celui de l'activité qui le contient.
Fondamental :
Toute méthode surchargée de ce cycle de vie doit impérativement appeler son super, sinon une exception sera levée au RunTime (exception faite de onCreateView).
onCreateView
Dans la pratique, la méthode onCreateView est la méthode que l'on utilise pour créer la vue qui sera affichée par le fragment. C'est la méthode qui est systématiquement surchargée.
public View onCreateView (LayoutInflater inflater, ViewGroup container, Bundle savedInstanceState) possède les arguments suivants :
- inflater : Il permet de gonfler le fichier xml de layout ;
- container: Si non null, correspond à la vue parente qui contient le fragment et à laquelle la vue du fragment va s'attacher ;
- savedInstanceState : si non null, le fragment est reconstruit à partir d'un état précédent sauvegardé et transmis par ce paramètre.
Le code typique de la méthode onCreateView gonfle le fichier xml pour en construire une vue et la renvoyer :
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@Override
public
View onCreateView
(
LayoutInflater inflater, ViewGroup container, Bundle savedInstanceState) {
View view =
inflater.inflate
(
R.layout.speaker_detail, container, false
);
return
view;
}
Autres méthodes
Comme pour les activités, les bonnes pratiques sont :
- onCreate permet de créer les objets de la classe pour qu'ils soient instanciés une seule fois dans le cycle de vie du fragment ;
- onCreate ne crée pas l'interface graphique ;
- onCreateView crée l'interface graphique ;
- onActivityCreated permet de récupérer un pointeur vers l'activité ;
- onDestroy n'est pas toujours appelée (que ce soit pour l'activité comme pour le fragment) ;
- onAttach permet de récupérer une instance de l'activité parente, mais attention, elle n'a pas fini son initialisation (il vaut mieux attendre onActivityCreated).
Un fragment peut finir son cycle de vie sans que l'activité ne modifie le sien (reste à l'état actif).
III. Fragments statiques▲
III-A. Mise en place▲
Nous allons voir dans ce chapitre comment mettre en place une activité qui contient un fragment de manière statique.
Un fragment statique ne peut être ni supprimé ni remplacé ; il est statique.
III-A-1. Création du fragment▲
L'interface graphique du fragment se définit dans un fichier xml. Il n'y a aucune différence entre un fichier xml de layout (avant HoneyComb) pour une activité et un fichier xml de layout pour un fragment. Vous pouvez utiliser les mêmes composants graphiques, les mêmes layouts, la syntaxe est identique. Il n'y a pas de différence.
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<LinearLayout
android
:
layout_width
=
"wrap_content"
android
:
layout_height
=
" fill_parent"
>
<TextView
android
:
id
=
"@+id/name"
android
:
layout_width
=
"fill_parent"
android
:
layout_height
=
"wrap_content"
android
:
text
=
"@string/hello"
/>
<ListView
android
:
id
=
"@+id/myListView"
android
:
layout_width
=
"fill_parent"
android
:
layout_height
=
"wrap_content"
/>
</LinearLayout>
Votre classe Fragment (MyFragment par exemple) étend simplement Fragment et la seule chose obligatoire est de surcharger la méthode onCreateView.
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@Override
public
View onCreateView
(
LayoutInflater inflater, ViewGroup container, Bundle savedInstanceState) {
View view =
inflater.inflate
(
R.layout.speaker_detail, container, false
);
//Instancier vos composants graphiques ici (faites vos findViewById)
return
view; }
Le point important se produit lors du gonflage de la vue inflater.inflate(R.layout.speaker_detail, container, false). En effet, le dernier paramètre est à false . Ce paramètre spécifie si la vue doit être automatiquement attachée à son container parent. Dans le cas d'un fragment, cette liaison doit être laissée au système qui se charge de la rattacher comme il se doit à l'activité.
C'est dans cette classe que vous allez coder votre comportement, faire vos findViewById et tout le code que vous auriez mis dans votre activité. Il suffit de coder « comme avant », directement dans votre fragment.
III-A-2. Création de l'activité qui va accueillir le Fragment▲
Pour qu'une activité utilise un fragment statique, il suffit de déclarer le fragment en tant qu'objet graphique au sein du fichier de layout de votre activité.
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<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
<LinearLayout
xmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
android
:
layout_width
=
"fill_parent"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
orientation
=
"vertical"
>
<fragment
android
:
id
=
"@+id/list"
android
:
layout_width
=
"fill_parent"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
name
=
"com.android2ee.tuto.fragment.sample1.ListFragment"
android
:
orientation
=
"horizontal"
>
</fragment>
</LinearLayout>
Les points importants sont :
- La balise fragment (en minuscule je vous prie) ;
- la balise android:name qui permet de spécifier quelle est la classe qui prend en charge l'implémentation du fragment ;
- La balise android:id (resp. android:tag qui permet de spécifier un identifiant entier (resp. de type String) unique au fragment, ce qui est très important lors de la manipulation dynamique des fragments ;
- Et bien sûr, la manière dont le fragment remplit l'espace via les balises layout_width et layout_height.
Et voilà, c'est terminé, la méthode onCreate de votre activité ressemble à ça :
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@Override
public
void
onCreate
(
Bundle savedInstanceState) {
super
.onCreate
(
savedInstanceState);
//Définissez votre vue, rien de plus. Tout sera pris en charge par le fragment qui affiche les données
setContentView
(
R.layout.activity_main);
//Retrouvez votre fragment en utilisant son identifiant (si besoin)
MainFragmentHC mainFragment=(
MainFragmentHC)findViewById
(
R.id.list_fragment);
}
Vous pouvez lancer votre application, elle s'exécutera.
III-A-3. Positionner les fragments▲
Le plus efficace pour positionner les fragments est d'utiliser la balise weight qui permet de répartir l'espace libre entre les composants graphiques affichés au sein d'un LinearLayout. Cela va vous permettre de les positionner où vous le souhaitez dans l'espace tout en leur donnant leur proportion les uns par rapport aux autres.
Ainsi, vous souhaitez que le fragment A prenne 1/3 de l'espace en largeur et le fragment B 2/3, il vous suffit de les déclarer de la manière suivante :
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<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
<LinearLayout
xmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
android
:
orientation
=
"horizontal"
android
:
layout_width
=
"match_parent"
android
:
layout_height
=
"match_parent"
>
<fragment
android
:
name
=
"com.example.news.FragmentA"
android
:
id
=
"@+id/list"
android
:
layout_weight
=
"1"
android
:
layout_width
=
"0dp"
android
:
layout_height
=
"match_parent"
/>
<fragment
android
:
name
=
"com.example.news.FragmentB"
android
:
id
=
"@+id/viewer"
android
:
layout_weight
=
"2"
android
:
layout_width
=
"0dp"
android
:
layout_height
=
"match_parent"
/>
</LinearLayout>
L'astuce, ici, est de demander une taille de 0dp aux fragments. L'espace libre restant correspond à la largeur complète du layout. La balise weight redistribue cet espace libre à chacun des composants 1/3 pour le fragment A qui pèse 1 (car 1+2=3 et vaut le poids total) et 2/3 pour le fragment B qui pèse 2.
III-B. Structurer une application possédant des fragments▲
Revenons concrètement à l'exemple de Google sur les fragments :
Il y a l'activité A qui possède un ou deux fragments en fonction de son contexte d'exécution. Le fragment A affiche une liste, le fragment B affiche l'item de la liste sélectionné.
Mais alors que fait la méthode onListItemSelected du fragment A, connait-elle fragment B ? Et comment communique-t-elle avec lui ?
III-B-1. Design Pattern▲
En fait le principe est le suivant :
L'activité A connait les fragments qu'elle contient. Les fragments ne connaissent pas leur conteneur, mais uniquement les CallBack que l'activité A implémente.
L'activité se charge l'orchestration de ses fragments, elle les écoute et les met à jour. C'est à elle de passer l'information de l'un à l'autre, de lancer une activité paire pour afficher le second (cas statique) ou de changer les fragments (cas dynamique).
III-B-2. La méthode onItemSelected de l'activité A▲
Ainsi, dans l'exemple de Google, le fragment A appelle l'activité A (via le onItemSelected de l'interface FragmentACallBack). L'activité A doit alors connaitre son contexte ; si elle affiche deux fragments, elle doit mettre le second fragment à jour, si elle n'affiche qu'un fragment, elle doit lancer l'activité B.
En code cela donne :
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//Quelque part dans ActivityA extends Activity
// Cas statique
public
void
onItemSelected
(
String id) {
// Si deux panels sont visibles,
if
(
mTwoPane) {
ItemDetailFragment fragment =
getSupportFragmentManager
(
).getFragmentByTag
(
itemDetailTag);
fragment.setItem
(
id)
}
else
{
// Lancement de l'activité B : Définition de l'Intent
Intent detailIntent =
new
Intent
(
this
, ItemDetailActivity.class
);
// Ajout des paramètres d'initialisation de l'activité
detailIntent.putExtra
(
ItemDetailFragment.ARG_ITEM_ID, id);
// Lancement de l'activité
startActivity
(
detailIntent);
}
}
III-B-3. Structure du projet▲
Le projet ci-contre implique la structure suivante:
-
src
- ActivityA (extends Activity implements FragmentACallBack, FragmentBCallBack)
- ActivityB (extends Activity implements FragmentBCallBack)
- FragmentA (extends Fragment)
- FragmentACallBack
- FragmentB (extends Fragment)
- FragmentBCallBack
-
res\layout
- activity_a_layout
- activity_b_layout
- fragment_a_layout
- fragment_b_layout
-
res\layout-port||res\layout-large||res\layout-xlarge
- activity_a_layout
III-B-4. Sauvegarder et restaurer le contexte utilisateur▲
L'un des éléments les plus importants lorsque l'on développe une application Android est de ne pas perdre le contexte utilisateur quand celui-ci tourne son écran (entre autres). Ainsi quand l'application est détruite pour être immédiatement recréée, il nous faut sauvegarder puis restaurer ce contexte ; cela peut être les valeurs contenues dans les EditText, les choix des cases à cocher, l'item de la liste sélectionné, la valeur de la scrollView…
Pour mettre en place cette restauration, l'activité utilise les méthodes onRestoreInstanceState et onSaveInstanceState qui permettent de stocker dans un Bundle (une HashMap typée) les différents champs primitifs ou parcelables que l'on souhaite passer de l'activité mourante à l'activité recréée.
Un exemple de l'utilisation de ces méthodes dans une activité :
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/*******************************************************************/
/** Managing Rotation change ***************************************/
/*******************************************************************/
/* * (non Javadoc)
* * @see android.app.Activity#onRestoreInstanceState(android.os.Bundle)
*/
@Override
protected
void
onRestoreInstanceState
(
Bundle savedInstanceState) {
super
.onRestoreInstanceState
(
savedInstanceState);
// Restauration des données du contexte utilisateur
edtMessage.setText
(
savedInstanceState.getString
(
EDT));
for
(
Parcelable human : savedInstanceState.getParcelableArrayList
(
LIST)) {
messages.add
((
Human) human);
}
}
/*
* (non Javadoc)
*
* @see android.app.Activity#onSaveInstanceState(android.os.Bundle)
*/
@Override
protected
void
onSaveInstanceState
(
Bundle outState) {
super
.onSaveInstanceState
(
outState);
// Sauvegarde des données du contexte utilisateur
outState.putString
(
EDT, edtMessage.getText
(
).toString
(
));
outState.putParcelableArrayList
(
LIST, messages);
}
Dans cet exemple, nous stockons et restaurons la chaîne de caractères contenue dans l'EditText edtMessage ainsi que la liste des objets (ici, des humains) affichés par la listView.
La méthode onSaveInstanceState possède pour paramètre le bundle (outState) qui sera renvoyé en paramètre de la méthode onRestoreInstanceState (savedInstanceState). Ainsi, dans la méthode onSaveInstanceState on stocke les données à sauvegarder dans ce bundle et dans la méthode onRestoreInstanceState on les restaure à partir de ce bundle.
Ces méthodes sont appelées dans le cycle de vie de l'activité de la manière suivante :
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E/MainActivity(10447): MainActivityHC Launched
E/MainActivityHC(10447): onCreate called
E/MainActivityHC(10447): onStart called
E/MainActivityHC(10447): onResume called
<-- Rotation de l
'écran-->
E/MainActivityHC(10447): onPause called
E/MainActivityHC(10447): onSaveInstanceState called
E/MainActivityHC(10447): onStop called
E/MainActivityHC(10447): onDestroy called
E/MainActivityHC(10447): onCreate called
E/MainActivityHC(10447): onStart called
E/MainActivityHC(10447): onRestoreInstanceState called
E/MainActivityHC(10447): onResume called
III-B-4-a. Mise en place de la restauration avec les fragments▲
Pour mettre en place cette technique avec des fragments, il suffit de surcharger la méthode onSaveInstanceState, comme pour les activités. Par contre, la méthode onRestoreInstanceState n'existe plus dans les fragments, le bundle est renvoyé directement aux méthodes du cycle de vie du fragment. Ainsi, le Bundle outState est disponible en paramètre des méthodes :
- onCreate(Bundle) ;
- onCreateView(LayoutInflater, ViewGroup, Bundle) ;
- onActivityCreated(Bundle).
Il vous suffit de restaurer vos données dans l'une de ces trois méthodes, au moment qui vous semble le plus approprié :
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public
void
onActivityCreated
(
Bundle savedInstanceState) {
super
.onActivityCreated
(
savedInstanceState);
if
(
savedInstanceState !=
null
) {
// Restauration des données du contexte utilisateur
mCurCheckPosition =
savedInstanceState.getInt
(
"curChoice"
, 0
);
}
}
public
void
onSaveInstanceState
(
Bundle outState) {
super
.onSaveInstanceState
(
outState);
// Sauvegarde des données du contexte utilisateur
outState.putInt
(
"curChoice"
, mCurCheckPosition);
}
Faites bien attention à vérifier que savedInstanceState est non null (et donc que vous êtes bien dans le pattern destruction-recréation avant de restaurer les données).
Un dernier petit détail, mais on y reviendra, n'utilisez pas la méthode setRetainInstance sur ce type de fragment car alors le bundle SavedInstanceState est toujours null.
III-B-5. Fragment sans I.H.M. : les working fragments▲
Tant qu'à être dans la problématique de la sauvegarde et de la restauration des données lors d'un changement de configuration de l'appareil (cas de la rotation de l'écran), penchons-nous sur le problème de la rétention d'objets qui ne peuvent être ni parcelables, ni primitifs, ni serializables.
L'exemple typique est la gestion des Threads (qui, si vous avez une bonne architecture, ne devrait jamais arriver). Vous souhaitez retenir l'instance de la Thread si votre activité est détruite pour être immédiatement reconstruite. Avant, vous utilisiez la méthode onRetainConfigurationInstance de la classe activité. Cette méthode est dépréciée depuis HoneyComb.
En effet, depuis HoneyComb, il est préconisé d'utiliser des fragments sans I.H.M. à qui on demande de ne pas mourir lors du processus de destruction/recréation de l'activité qui les contient. Ainsi vous créez un fragment sans I.H.M. (une vraie classe par exemple, MyWorkingFragment extends Fragment).
Pour qu'un fragment ne soit pas détruit lorsque l'activité est détruite pour être recréée, il suffit d'appeler la méthode setRetainInstance(true) sur ce fragment.
III-B-5-a. setRetainInstance▲
La méthode setRetainInstance contrôle si l'instance du fragment est retenue lors de la recréation de l'activité (comme lors d'un changement de configuration). Elle peut être utilisée uniquement avec des fragments qui n'appartiennent pas à la BackStack (car ils sont persistés, quoi qu'il arrive). S'il est défini à true, le cycle de vie du fragment sera légèrement différent quand l'activité sera recréée :
- OnDestroy() ne sera pas appelée (mais onDetach() le sera toujours, parce que le fragment est détaché de son activité actuelle).
- onCreate(Bundle) ne sera pas appelée car le fragment n'est pas recréé.
- onAttach(Activity) et onActivityCreated(Bundle) seront encore appelées. (JavaDoc).
Cette méthode ne doit pas être appelée sur les fragments normaux, sinon dites adieu à votre BackStack de fragments.
III-B-5-b. Exemple▲
La mise en place de ce principe est assez simple : quelque part dans votre code, vous appelez sur ledit fragment (en interne ou pas) setRetainInstance(true) :
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private
static
final
String WORKER_FRAGMENT_TAG=
"WORKER_FRAGMENT_TAG"
;
// Quelque part dans votre code
workerFragment.setRetainInstance
(
true
);
//****************/
// Ailleurs dans votre code (dans onCreate, onResume ou onStart)
FragmentManager fm =
getSupportFragmentManager
(
);
FragmentTransaction ft=
fm.beginTransaction
(
);
ft.add
(
workerFragment, WORKER_FRAGMENT_TAG);
ft.commit
(
);
//****************/
//Ailleurs dans le code
//Pour récupérer votre working fragment
WorkerFragment workerFragment=(
workerFragment)fm.findFragmentByTag
(
WORKER_FRAGMENT_TAG);
Il faut ainsi utiliser le tag pour identifier le fragment (en effet n'ayant pas d'I.H.M., il ne possède pas d'identifiant).
III-B-6. Design Pattern de communication fragment-activité▲
Un élément à bien comprendre dans l'utilisation des fragments. L'objectif d'un fragment est d'être utilisé par plusieurs activités. De ce fait, le fragment ne peut pas connaître l'activité qui le contient. Mais alors comment communique-t-il avec elle ? L'idée est simple, toute activité qui souhaite contenir un fragment implémente une interface qui sera utilisée par le fragment pour communiquer avec son conteneur.
Inversement, une activité connait les fragments qu'elle contient, elle peut donc pointer directement sur eux.
Ce principe se résume ainsi :
Un exemple :
L'interface :
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public
interface
MainFragmentCallBack {
/**
* Un item a été sélectionné dans le fragment
* En tant que CallBack du fragment, vous devriez faire quelque chose avec cette information
*
@param
itemId
*/
public
void
onItemSelected
(
int
itemId);
}
La classe de l'activité :
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public
class
MainActivityHC extends
Activity implements
MainFragmentCallBack {
/*Some code*/
/* * (non Javadoc)
*
* @see com.android2ee.tuto.fragment.fragmentstatic.tuto.view.honeycomb.main.MainFragmentCallBack#onItemSelected(int)
*/
@Override
public
void
onItemSelected
(
int
itemId) {
//Faîtes votre traitement ici
}
}
La classe du fragment :
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public
class
MainFragmentHC extends
Fragment {
/**
* Le parent du fragment (son callback/sonactivité contenante)
*/
private
MainFragmentCallBack parent;
/*
* (non Javadoc)
*
* @see android.app.Fragment#onAttach(android.app.Activity)
*/
@Override
public
void
onAttach
(
Activity activity) {
Log.w
(
"MainFragmentHC"
, "onAttach called"
);
super
.onAttach
(
activity);
// Utilisez cette méthode pour lier votre fragment avec son callback
parent =
(
MainFragmentCallBack) activity;
}
/**
* Un item a été sélectionné, notifier le changement
*
@param
position
of the item
*/
public
void
onItemSelected
(
int
position) {
//Notifiez le parent qu'un item a été sélectionné
parent.onItemSelected
(
position);
//Faîtes d'autres traitements ici au besoin
}
}
Ce pattern est obligatoire dès lors qu'un fragment est contenu par plus d'une activité ; il est recommandé dans tous les cas.
Inversement, vous pouvez, dans vos fragments, appeler la méthode getActivity pour récupérer le contexte si vous en avez besoin. Il vous faut alors n'utiliser que les méthodes de la classe activité (pas de méthode spécifique).
III-B-7. Gestion des menus▲
Il est naturel que les fragments souhaitent rajouter des MenuItem quand ils sont actifs. En effet, ils doivent porter les actions associées aux éléments qu'ils affichent.
Pour cela, vous devez dans le fragment :
- invoquer setHasOptionMenu(true) dans la méthode onCreate du fragment ;
- Surcharger les méthodes onCreateOptionsMenu et onOptionsItemSelected, comme pour les activités.
Dans l'activité :
- Surcharger les méthodes onCreateOptionsMenu et onOptionsItemSelected, comme d'habitude et rajouter dans le default un appel au super pour que les menus des fragments soient pris en compte.
Ainsi :
Le code de l'activité :
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public
boolean
onCreateOptionsMenu
(
Menu menu) {
//Appelez le super pour collecter les menu items de vos fragments
super
.onCreateOptionsMenu
(
menu);
//Construisez le menu de l'activité
getMenuInflater
(
).inflate
(
R.menu.activity_menu, menu);
//et voilà
return
true
;
}
@Override
public
boolean
onOptionsItemSelected
(
MenuItem item) {
switch
(
item.getItemId
(
)) {
case
R.id.menu_activity_item1:
// Faire un truc, ce menu item appartient à l'activité, c'est à elle de le traiter
return
true
;
default
:
//Appelez vos fragments pour qu'ils vérifient si ce menu item n'est pas sous leur responsabilité
return
super
.onOptionsItemSelected
(
item);
}}
Le code du fragment :
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public
void
onCreate
(
Bundle savedInstanceState) {
super
.onCreate
(
savedInstanceState);
setHasOptionsMenu
(
true
);
}
public
void
onCreateOptionsMenu
(
Menu menu, MenuInflater inflater) {
inflater.inflate
(
R.menu.fragment_menu, menu);
super
.onCreateOptionsMenu
(
menu);
}
public
boolean
onOptionsItemSelected
(
MenuItem item) {
switch
(
item.getItemId
(
)) {
case
R.id.fragment_menu_item1:
// Faîtes un truc, ce menu item appartient au fragment, c'est à lui de le traiter
return
true
;
default
:
//Continuez à chercher quelqu'un qui va gérer ce menu
return
super
.onOptionsItemSelected
(
item);
}}
III-B-8. Nombre de fragments affichés et structuration des layouts▲
Vous verrez qu'un élément fondamental dans vos gestions des fragments est de répondre à la question suivante « Combien de fragments suis-je en train d'afficher ? ». Certains font des calculs complexes ou demandent aux fragments de dire à l'activité qu'ils sont visibles ou je ne sais quel algorithme tordu.
Restez simple et efficace, utilisez les ressources !
Tout d'abord, vous allez définir vos fichiers de layouts dans le dossier res\layout (et pas de suffixe). Là vous allez définir vos fichiers main_activity_two_panes.xml, main_activity_one_pane.xml (et d'autres à 3, 4 ou plus de fragments, si vous en avez besoin). Ainsi tous vos fichiers de description des I.H.M. sont au même endroit.
Maintenant, votre activité va charger le fichier main_activity.xml (qui n'existe pas, on est bien d'accord) :
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public
void
onCreate
(
Bundle savedInstanceState) {
super
.onCreate
(
savedInstanceState);
//Construisez la vue de l'activité, rien de plus. Le fragment prend en charge le reste.
setContentView
(
R.layout.main_activity);
}
Et là vous allez utiliser les redirections dans vos ressources :
Pour cela, vous allez créer les dossiers values-large, values-land, values-large-land et dans chacun de ces dossiers vous allez créer le fichier refs.xml (vous auriez pu l'appeler toto.xml, mais refs possède une sémantique plus claire). Ce fichier refs.xml est le suivant :
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<resources>
<item
name
=
"main_activity"
type
=
"layout"
>
@layout/activity_two_panes</item>
<bool
name
=
"twoPane"
>
true</bool>
</resources>
D'une part il redirige le layout main_activity.xml vers le layout activity_two_pane et d'autre part il spécifie le booléen twoPane à true, car le layout activity_two_panes possède bien deux fragments (two panes signifiant deux panneaux).
Si vous souhaitiez que dans cette configuration, le layout ne possède qu'un seul fragment, il suffisait de rediriger vers activity_one_pane :
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4.
<resources>
<item
name
=
"activity_main"
type
=
"layout"
>
@layout/main_activity_one_pane</item>
<bool
name
=
"twoPane"
>
false</bool>
</resources>
Enfin, vous auriez pu remplacer le booléen twoPane par un entier :
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4.
<resources>
<item
name
=
"activity_main"
type
=
"layout"
>
@layout/main_activity_one_pane</item>
<int
name
=
"fragmentNumber"
>
3</int>
</resources>
Dans votre activité, ou n'importe où dans votre code, pour connaitre ce nombre de fragments, ou le booléen twoPane, il vous suffit de faire l'appel suivant :
2.
//Récupérez le nombre de fragments affichés
boolean
twoPane =
getResources
(
).getBoolean
(
R.bool.twoPane);
Vous avez ainsi accompli deux choses :
- Pas de duplication inutile des fichiers de layout (factorisation et redirection) ;
- Parfaite connaissance du nombre de fragments affichés (contexte des fragments).
Et le projet, votre équipe et l'équipe de maintenance vous en remercient.
Votre projet est structuré de la manière suivante :
IV. Exercice : Migration d'une application existante▲
Je vous propose un exercice à cette étape. Cela vous rassurera et vous verrez que, même si ce que je dis paraît compliqué, cela ne l'est plus quand on l'a fait une fois.
Vous allez prendre l'un de vos projets qui n'a pas de fragment (commencez par un petit projet) et nous allons migrer l'activité principale ensemble.
0. Ajoutez la support library à votre projet.
Clic droit sur le projet Android->AddSupportLibrary
1. Créez le fragment :
public
class
MyFragment extends
android.support.v4.app.Fragment {
2. Créez le fichier myfragment_layout.xml de layout de votre fragment dans res\layout. Copiez/collez le code xml du layout de votre activité dans ce nouveau fichier.
3. Modifiez le fichier de layout de votre activité pour qu'il affiche le fragment. Vous allez ainsi remplacer le contenu du fichier par un truc qui ressemble à ça :
<LinearLayout
xmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
xmlns
:
tools
=
"http://schemas.android.com/tools"
android
:
layout_width
=
"match_parent"
android
:
layout_height
=
"match_parent"
android
:
orientation
=
"vertical"
tools
:
context
=
".MainActivity"
>
<fragment
android
:
id
=
"@+id/myfragment"
android
:
name
=
"yourPackage.MyFragment"
android
:
layout_width
=
"match_parent"
android
:
layout_height
=
"match_parent"
/>
</LinearLayout>
Il faut remplacer yourPackage par le package qui contient votre classe MyFragment.
4. Ouvrez la classe de votre activité et modifiez-la ainsi :
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public
class
MainActivity extends
FragmentActivity{
/**
* Le fragment
*/
MyFragment fragment;
@Override
protected
void
onCreate
(
Bundle savedInstanceState) {
super
.onCreate
(
savedInstanceState);
setContentView
(
R.layout.activity_main);
fragment =
(
MyFragment)
getSupportFragmentManager
(
).findFragmentById
(
R.id.myfragment);
}
Notez que l'identifiant du fragment est celui que vous lui avez donné dans sa déclaration dans le fichier de layout de l'activité.
Notez aussi que votre activité étend maintenant FragmentActivity.
5. Ouvrez les classes MyFragment et celle de votre activité côte à côte (ça va aider).
6. Il va falloir maintenant migrer le code de l'activité vers le fragment. La première étape est la ventilation de la méthode onCreate de l'activité dans les méthodes onActivityCreate et onCreateView du fragment.
Commencez par couper/coller tous les champs graphiques (TextView, EditText,…) de l'activité dans le fragment.
Dans onCreateView, vous construisez votre vue puis vous instancier vos éléments graphiques. Ainsi vous coupez/collez toutes les lignes contenant un findViewById du onCreate de l'activité vers le onCreateView du fragment. La méthode onCreateView ressemble à ça :
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// Dans MyFragment
public
View onCreateView
(
LayoutInflater inflater, ViewGroup container, Bundle savedInstanceState) {
View view =
inflater.inflate
(
R.layout.fragment_layout, container, false
);
//Exemple d'instanciation d'éléments graphiques. Ils devraient être ceux de votre activité.
btnAdd =
(
Button) view.findViewById
(
R.id.btnAdd);
lsvWordsList =
(
ListView) view.findViewById
(
R.id.lsvWordsList);
edtMessage =
(
EditText) view.findViewById
(
R.id.edtMessage);
return
view;
}
Dans la méthode onActivityCreate vous coupez/collez toutes les lignes qui restent dans le onCreate de l'activité. Du coup, elle ressemble à quelque chose comme ça :
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// Dans MyFragment
private
Context ctx ;
public
void
onActivityCreated
(
Bundle savedInstanceState) {
ctx =
getActivity
(
);
if
(
savedInstanceState !=
null
) {
edtMessage.setText
(
savedInstanceState.getString
(
EdtStorageKey));
}
//Instanciation des éléments de la ListView
humans =
new
ArrayList<
Human>(
);
humanAdapter =
new
HumanAdapter
(
ctx, humans);
lsvWordsList.setAdapter
(
humanAdapter);
// Ajout des listeners
btnAdd.setOnClickListener
(
new
OnClickListener
(
) {
public
void
onClick
(
View v) {
add
(
);}
}
);
lsvWordsList.setOnItemClickListener
(
new
OnItemClickListener
(
) {
public
void
onItemClick
(
AdapterView<
?>
parent, View view, int
position, long
id) {
listItemSelected
(
position);}
}
);
super
.onActivityCreated
(
savedInstanceState);
}
Si un champ de cette méthode n'appartient pas au fragment, coupez/collez sa déclaration de l'activité dans le fragment.
La méthode onCreate de l'activité devrait ressembler à cela :
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// Dans l'activité
@Override
protected
void
onCreate
(
Bundle savedInstanceState) {
super
.onCreate
(
savedInstanceState);
// Construire la vue
setContentView
(
R.layout.activity_main);
myFragment=(
MyFragment)
getSupportFragmentManager
(
).findFragmentById
(
R.id.myfragment);
}
7. Il ne vous reste plus qu'à migrer toutes les méthodes de l'activité qui sont associées à la gestion de l'I.H.M. dans le fragment.
Pour les migrer, vous les coupez/collez et vous faites pareil avec les attributs de classe qu'elles utilisaient dans l'activité.
Votre activité ne doit alors plus contenir que les méthodes qui affichent les fenêtres de dialogue, gère le cycle de vie, les menus. Votre fragment doit gérer tous les évènements de l'I.H.M.
Si, dans votre fragment, le code ne marche pas, c'est souvent qu'il lui manque le contexte. Ne vous inquiétez pas, vous avez le contexte. Vous l'avez instancié dans la méthode onActivityCreated, il vous suffit de rajouter ctx devant les méthodes qui ne marchent pas.
Par exemple vous avez coupé/collé :
humanAdapter =
new
HumanAdapter
(
this
, humans);
Remplacez this par ctx :
humanAdapter =
new
HumanAdapter
(
ctx, humans);
Et votre code compile de nouveau.
Si vous avez besoin d'appeler une méthode de l'activité à partir du fragment, cela signifie que vous devez créer la classe MyFragmentCallBack et y définir cette méthode. Puis, vous allez implémenter l'interface MyFragmentCallBack par l'activité et vous pourrez ainsi appeler cette méthode via myFragmentCallBack.maMethode(). Dans ce cas, n'oubliez pas de rajouter le callBack à votre fragment :
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// Dans MyFragment
public
void
onAttach
(
Activity activity) {
super
.onAttach
(
activity);
myCallBack=(
MyFragmentCallBack)activity;
}
Normalement, vous êtes capable de terminer la migration en corrigeant les erreurs de compilation assez facilement.
8. À ce stade, vous avez fini. Votre activité est quasiment vide et votre fragment gère l'interface graphique.
V. Multiversionning avec les fragments▲
Dans la conférence « 106 - Multiversionning Android User Interfaces - I_O 2012 » de Bruno Oliveira et Adam Powell des Google I/O 2012, ils nous ont expliqué comment gérer le multiversionning avec les fragments. C'est-à-dire comment mettre en place les fragments, quelle que soit la version du système.
Je vais aussi vous l'expliquer. Mais surtout, je vais vous expliquer pourquoi il ne faut pas mettre en place leur solution.
Sachez que si vous utilisez la support-library pour définir tous les fragments de votre application, même si votre application est exécutée sur HoneyComb ou plus, le système ne switchera pas sur les fragments natifs.
V-A. Fragments natifs et Fragments de la support-library : Le parallel activity pattern▲
C'est la solution expliquée par A. Powell et B. Oliveira.
Si vous souhaitez utiliser les fragments natifs quand vous êtes au-dessus d'HoneyComb et les fragments de la support-library quand vous êtes au-dessous, il vous faut mettre en place le Parallel activity pattern :
Pour cela, vous allez déclarer dans votre manifest.xml, l'activité LauncherActivity comme étant votre activité de lancement :
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<
manifestxmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
package
=
"com.android2ee.tuto.fragment.fragmentstatic.tuto"
android
:
versionCode
=
"1"
android
:
versionName
=
"1.0"
>
<uses-sdk
android
:
minSdkVersion
=
"8"
android
:
targetSdkVersion
=
"15"
/>
<application
android
:
name
=
"MApplication"
android
:
icon
=
"@drawable/ic_launcher"
android
:
label
=
"@string/app_name"
android
:
theme
=
"@style/AppTheme"
>
<activity
android
:
name
=
".LauncherActivity"
android
:
label
=
"@string/title_activity_main"
>
<intent-filter>
<action
android
:
name
=
"android.intent.action.MAIN"
/>
<category
android
:
name
=
"android.intent.category.LAUNCHER"
/>
</intent-filter>
</activity>
<activity
android
:
name
=
".view.honeycomb.main.MainActivityHC"
>
</activity>
<activity
android
:
name
=
".view.legacy.main.MainActivityLegacy"
>
</activity>
<activity
android
:
name
=
".view.honeycomb.detail.DetailActivityHC"
>
</activity>
<activity
android
:
name
=
".view.legacy.detail.DetailActivityLegacy"
>
</activity>
</application>
</manifest>
Vous déclarez aussi les autres activités qui peuplent votre application, comme d'habitude.
Dans l'activité LauncherActivity vous n'effectuez qu'une seule chose, vous regardez la version de l'appareil sur laquelle s'exécute votre application et en fonction de cette version, vous lancez, soit l'activité spécifique à HoneyComb (avec les fragments natifs), soit la version legacy (avec les fragments de la support-library).
Le code de l'activité est le suivant :
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public
class
LauncherActivity extends
Activity {
@Override
publicvoid onCreate
(
Bundle savedInstanceState) {
super
.onCreate
(
savedInstanceState);
// Définissez l'Intent
Intent startActivityIntent =
null
;
// Trouvez la version (post ou pre HoneyComb)
boolean
postHC =
getResources
(
).getBoolean
(
R.bool.postHC);
// Instanciez l'Intent en fonction de cette version
if
(
postHC) {
startActivityIntent =
new
Intent
(
this
, MainActivityHC.class
);
}
else
{
startActivityIntent =
new
Intent
(
this
, MainActivityLegacy.class
);
}
// Lancez l'activité :
startActivity
(
startActivityIntent);
// Et suicidez-vous : soyez sûr de ne pas appartenir à la backstack
finish
(
);
}
}
Pour connaitre la version de l'appareil, les ressources sont une fois de plus utilisées et déclarent le booléen postHC de la manière suivante :
Dans le dossier res\values, vous avez défini le fichier version.xml :
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4.
<?xml version="1.0"encoding="utf-8"?>
<resources>
<bool
name
=
"postHC"
>
false</bool>
</resources>
Et dans le dossier values-v11, vous avez défini le fichier version.xml :
2.
3.
4.
<?xml version="1.0"encoding="utf-8"?>
<resources>
<bool
name
=
"postHC"
>
true</bool>
</resources>
Ainsi l'appel à getResources().getBoolean(R.bool.postHC) vous renvoie « auto-magiquement » la version du système sur laquelle s'exécute l'application. Et en fonction de cette version, vous lancez l'activité adaptée.
Maintenant que vous avez fait ça, il ne vous reste plus qu'à définir votre activité post-HoneyComb et votre activité pré-HoneyComb. L'activité post-HoneyComb est celle expliquée depuis le début de cet article, apprenons à mettre en place l'activité pré-HoneyComb avec la support-library.
V-A-1. Utilisation de finish▲
Remarque importante : La LauncherActivity finit son code par un appel à finish(), c'est essentiel. Cela signifie à l'activité qu'elle doit mourir et surtout ne pas se placer dans la backstack. En effet, si on oublie cette ligne, quand la nouvelle activité est lancée, LauncherActivity se place dans la backstack. Quand l'utilisateur quitte l'activité Main (post ou pré-HoneyComb, cela n'a pas d'importance), cela relancera alors automatiquement LauncherActivity (car on dépile la backstack). Et comme LauncherActivity relance MainActivity, votre utilisateur ne pourra pas sortir de MainActivity…
V-B. Mise en place des Fragments de la support-library▲
Tout d'abord, ajoutez la support-library à votre projet : Clic droit sur le projet Android->Add Support Library (si une erreur survient, mettre à jour la support-library via le SDK manager).
V-B-1. Migration de l'activité▲
- Commencez par coder l'activité post-HoneyComb.
- Créez votre activité pré-HoneyComb, que nous appellerons ActivityLegacy. Copiez/collez le code de l'activité post-HoneyComb dans l'activité que vous venez de créer.
- Modifier ActivityLegacy pour qu'elle hérite de FragmentActivity (et non plus d'Activity). Vous pouvez aussi hériter de ActionBarActivity si vous souhaitez faire apparaître l'action bar quelle que soit la version de l'appareil (mais c'est encore une autre histoire que je ne vous conterai pas dans cet article).
- Puis, supprimez tous les imports de la classe ActivityLegacy et remplacez-les par ceux de la support-library.
Voilà, vous avez fini.
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10.
import
android.support.v4.app.FragmentActivity;
public
class
ItemListActivity extends
FragmentActivity {
@Override
public
void
onCreate
(
Bundle savedInstanceState) {
super
.onCreate
(
savedInstanceState);
setContentView
(
R.layout.activity_item_list);
FragmentManager fm=
getSupportFragmentManager
(
) ;
.... blabla ....}
}
Un dernier détail, la récupération du FragmentManager s'effectue via la méthode getSupportFragmentManager (et non plus par getFragmentManager).
V-B-2. Migration des fragments▲
Pour migrer un fragment natif en fragment de la support-library, rien de plus simple, vous copiez/collez la classe du fragment natif (celui codé pour les versions post-HoneyComb). Vous supprimez ces imports et vous les remplacez par ceux de la support-library.
V-C. Migration des fichiers de layout▲
Dans le cas des fragments statiques, le fichier de layout de l'activité déclare quelle est la classe qui instancie le fragment. Ainsi, vous devez dupliquer tous les fichiers de layout de vos activités et, pour ceux qui implémentent les activités legacy, modifier le chemin de la classe qui implémente le fragment pour le faire pointer vers la classe monFragmentLegacy.
Le fichier de layout main_ActivityHC.xml ressemble à cela :
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<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
<LinearLayout
xmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
android
:
layout_width
=
"fill_parent"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
orientation
=
"vertical"
>
<fragment
android
:
id
=
"@+id/list_fragment"
android
:
name
=
"com.android2ee.tuto.fragment.fragmentstatic.tuto.view.honeycomb.main.MainFragmentHC"
android
:
layout_width
=
"fill_parent"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
layout_weight
=
"1"
android
:
orientation
=
"horizontal"
>
</fragment>
</LinearLayout>
Et le fichier de layout main_Activity_Legacy ressemble à cela :
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<?xml version="1.0"encoding="utf-8"?>
<LinearLayout
xmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
android
:
layout_width
=
"fill_parent"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
orientation
=
"vertical"
>
<fragment
android
:
id
=
"@+id/list_fragment"
android
:
name
=
"com.android2ee.tuto.fragment.fragmentstatic.tuto.view.legacy.main.MainFragmentLegacy"
android
:
layout_width
=
"fill_parent"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
layout_weight
=
"1"
android
:
orientation
=
"horizontal"
>
</fragment>
</LinearLayout>
V-D. Duplication du code▲
Vous venez de mettre en place le parallel activity pattern, bravo. Maintenant regardez votre code, vous avez dupliqué toutes vos classes d'activité et de fragment… En fait, vous avez fait pire, vu que dans le fichier de layout de l'activité, la classe qui implémente le fragment est mentionnée, vous avez aussi été obligé de dupliquer le fichier de layout de vos activités.
Revenons à l'exemple de Google :
Ainsi, si vous n'aviez pas mis en place le multi-versionning, votre projet ressemblerait à cela :
-
src
- ActivityA_HC
- ActivityB_HC
- FragmentA_HC
- FragmentB_HC
-
res\layout-port-v11||res\layout-large-v11||res\layout-xlarge-v11
- activity_a_layout_hc
-
res\layout
- activity_a_layout_hc
- activity_b_layout_hc
- fragment_a_layout
- fragment_b_layout
Et maintenant, avec le Parallel Activity Pattern, votre projet ressemble à cela (en rouge les duplications) :
-
src
- ActivityA_HC
- ActivityB_HC
- FragmentA_HC
- FragmentB_HC
- ActivityA_Leg
- ActivityB_Leg
- FragmentA_Leg
- FragmentB_Leg
-
res\layout-port||res\layout-large||res\layout-xlarge
- activity_a_layout_leg
-
res\layout-port-v11||res\layout-large-v11||res\layout-xlarge-v11
- activity_a_layout_hc
-
res\layout
- activity_a_layout_hc
- activity_b_layout_hc
- activity_a_layout_leg
- activity_b_layout_leg
- fragment_a_layout
- fragment_b_layout
V-E. Conclusion concernant le multi-versionning : Use only the support-library▲
Le choix est donc, soit d'utiliser uniquement la support-library, soit de dupliquer votre code (Activité, layout et Fragment) en ne changeant que les imports et le type d'animation puis d'utiliser le parallel activity pattern pour être le plus adapté à toutes les versions du système. Donc :
N'utilisez pas les fragments natifs, utilisez toujours la support-library !
Concrètement, ajoutez la support-library à votre projet et n'utilisez que les imports de la support-library quand vous codez votre projet. Pour le reste, vous ne verrez pas de différence.
VI. Fragment dynamique▲
Une seconde manière d'utiliser les fragments est de mettre en place une activité qui va les ajouter, les remplacer, les supprimer dynamiquement. Ainsi, votre application ne possède qu'une activité et elle a en charge la gestion de l'affichage des fragments.
L'utilisateur final ne verra aucune différence.
VI-A. Mise en place▲
La mise en place est quasi-identique à celle des fragments statiques :
- Vos classes de type fragment ne changent pas ;
- Vos interfaces de callback ne changent pas.
Les fichiers de layout de vos activités remplacent eux, la balise fragment par un layout (LinearLayout souvent).
Cela signifie simplement qu'avant, vous aviez un layout pour votre activité qui ressemblait à cela :
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<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
<LinearLayout
xmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
android
:
layout_width
=
"fill_parent"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
orientation
=
"vertical"
>
<fragment
android
:
id
=
"@+id/list"
android
:
layout_width
=
"0dp"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
layout_weight
=
"1"
android
:
name
=
"com.android2ee.tuto.fragment.sample1.ListFragment"
android
:
orientation
=
"horizontal"
>
</fragment>
<fragment
android
:
id
=
"@+id/detail"
android
:
layout_width
=
"0dp"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
layout_weight
=
"1"
android
:
name
=
"com.android2ee.tuto.fragment.sample1.DetailFragment"
android
:
orientation
=
"horizontal"
>
</fragment>
</LinearLayout>
Avec les fragments dynamiques, votre fichier de layout ressemble à ça :
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<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
<
LinearLayoutxmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
android
:
layout_width
=
"fill_parent"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
orientation
=
"horizontal"
>
<LinearLayout
android
:
id
=
"@+id/firstpane"
android
:
layout_width
=
"0dp"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
layout_weight
=
"1"
android
:
orientation
=
"horizontal"
>
</LinearLayout>
<LinearLayout
android
:
id
=
"@+id/secondpane"
android
:
layout_width
=
"0dp"
android
:
layout_height
=
"fill_parent"
android
:
layout_weight
=
"1"
android
:
orientation
=
"horizontal"
>
</LinearLayout>
</LinearLayout>
C'est-à-dire qu'ils ressemblent à un bon vieux fichier de layout.
VI-B. Gestion des Fragments : FragmentManager et FragmentTransition▲
Maintenant, il faut savoir remplacer/ajouter ou supprimer des fragments. Cela se fait toujours de la même manière :
- Instanciation du FragmentManager et d'une FragmentTransaction ;
- Ajout des animations entrantes et sortantes ;
-
Vérification que le fragment à créer appartient (ou pas) à la backstack ;
- S'il n'appartient pas à la backstack on le crée et on ajoute/remplace le fragment existant par celui que l'on vient de créer,
-
S'il appartient à la backstack :
- soit on considère que l'on dépile la backstack (en d'autres termes dans votre tête, l'utilisateur a appuyé sur le bouton back), donc on « pop » la backstack pour afficher le fragment,
- soit on considère que l'on avance dans la navigation (même si le fragment a déjà été présenté à l'utilisateur), dans ce cas on réaffiche le fragment ;
- Ajout de la transaction à la backstack ;
- Commit de la transaction.
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public
void
showAnotherFragment
(
) {
// Récupérez le FragmentManager
FragmentManager fm =
mainActivity.getFragmentManager
(
);
// Débutez la transaction des fragments
FragmentTransaction fTransaction =
fm.beginTransaction
(
);
// Définissez les animations entrantes et sortantes
fTransaction.setCustomAnimations
(
R.anim.anim_push_left_in,
R.anim.anim_push_left_out,
R.anim.anim_push_left_in,
R.anim.anim_push_left_out);
// Trouvez si le fragment à afficher existe déjà
AnotherFragmentHC eventsListFragment =
(
AnotherFragmentHC) fm.findFragmentByTag
(
anotherFragmentTag);
// Si le fragment n'existe pas, il faut le créer
if
(
eventsListFragment ==
null
) {
eventsListFragment =
new
EventsListFragmentHC
(
);
// Ajoutez le nouveau fragment (Dans ce cas précis, un fragment est déjà affiché à cet emplacement, il faut donc le remplacer et non pas l'ajouter)
fTransaction.replace
(
R.id.mainfragment, eventsListFragment, anotherFragmentTag);
}
else
{
// Le fragment existe déjà, il vous suffit de l'afficher
fTransaction.show (
eventsListFragment);
}
// Ajoutez la transaction à la backstack pour la dépiler quand l'utilisateur appuiera sur back
fTransaction.addToBackStack
(
mainActivity.getString
(
R.string.main_htitle));
// Faîtes le commit
fTransaction.commit
(
);
}
Remarquez que nous n'utilisons plus les identifiants des fragments, mais leur tag, en effet, vous n'avez plus la possibilité de leur donner un identifiant.
VI-C. Initialisation▲
Lors de l'initialisation, il faut être attentif au cas de recréation de l'activité pour ne pas instancier plusieurs fois le fragment. En effet, les fragments sont automatiquement restaurés (bien que détruit entre temps, cela n'a rien à voir avec le RetainInstance qui lui, ne détruit pas le fragment et ne s'applique qu'aux fragments sans I.H.M., rappelons-le).
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public
class
MainActivity extendsActivity {
private
String ListFragmentTag =
"listfragmenttag"
;
@Override
public
void
onCreate
(
Bundle savedInstanceState) {
super
.onCreate
(
savedInstanceState);
setContentView
(
R.layout.main);
//Cependant, si le fragment est restauré à partir d'un état précédent, alors il n'y a pas besoin d'effectuer quoi que ce soit et il faudrait juste effectuer le return, sinon nous pourrions nous retrouver avec des fragments qui se chevauchent.
if
(
savedInstanceState ==
null
) {
// Récupérez le FragmentManager
FragmentManager fm =
getFragmentManager
(
);
// Trouvez si le fragment que nous souhaitons afficher appartient à la backstack
ListFragment firstFragment =
(
ListFragment) fm.findFragmentByTag
(
ListFragmentTag);
if
(
null
==
firstFragment) {
// Créez le fragment
firstFragment =
new
ListFragment
(
);
}
//Dans notre cas, l'activité a été démarrée avec des paramètres spécifiques contenus dans l'Intent. Passez ces paramètres à votre fragment
firstFragment.setArguments
(
getIntent
(
).getExtras
(
));
// Ajoutez le fragment à son layout et effectuez le commit
fm.beginTransaction
(
).add
(
R.id.myListView, firstFragment).commit
(
);
}
}
}
VI-C-1. Passage de paramètres lors de la création du fragment▲
Pour instancier un fragment en lui passant des paramètres, il suffit d'utiliser la méthode setArguments.
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Bundle arguments =
new
Bundle
(
);
arguments.putString
(
ItemDetailFragment.ARG_ITEM_ID, id);
ItemDetailFragment fragment =
new
ItemDetailFragment
(
);
fragment.setArguments
(
arguments);
Le fragment n'a plu qu'à appeler la méthode getArguments (n'importe où dans son code) pour récupérer le bundle associé à sa création.
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if
(
getArguments
(
).containsKey
(
ARG_ITEM_ID)) {
mItem =
DummyContent.ITEM_MAP.get
(
getArguments
(
).getString
(
ARG_ITEM_ID));
}
Pour information, avec une activité on utilise le setExtras et le getIntent().getExtras.
VI-C-2. Bonne pratique du cas particulier de la rotation de l'appareil▲
Le corollaire de cette restauration automatique des fragments lors de la destruction/recréation de l'activité est la bonne pratique suivante :
Tous vos layouts déclinés en mode landscape-portrait doivent avoir les mêmes layout containers même s'ils ne sont pas utilisés.
En d'autres termes, votre activité affiche deux fragments dans le mode landscape et un seul en mode portrait (ou vice-versa), vous devez déclarer les 2 LinearLayouts pour recevoir les deux fragments dans les deux fichiers xml de layout de l'activité. C'est-à-dire :
res\layout\main_layout.xml
(Un seul fragment)
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<LinearLayout
xmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
... blabla ...>
<FrameLayout
android
:
id
=
"@+id/item_list_container"
android
:
layout_width
=
"0dp"
android
:
layout_height
=
"match_parent"
/>
<FrameLayout
android
:
id
=
"@+id/item_detail_container"
android
:
layout_width
=
"0dp"
android
:
layout_height
=
"match_parent"
android
:
visibility
=
"gone"
/>
</LinearLayout>
res\layout-land\main_layout.xml
(Deux fragments)
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<LinearLayout
xmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
... blabla ...>
<FrameLayout
android
:
id
=
"@+id/item_list_container"
android
:
layout_width
=
"0dp"
android
:
layout_height
=
"match_parent"
/>
<FrameLayout
android
:
id
=
"@+id/item_detail_container"
android
:
layout_width
=
"0dp"
android
:
layout_height
=
"match_parent"
/>
</LinearLayout>
Si vous ne faites pas ça, vous ne restaurerez pas le second fragment dans le cas de la destruction/recréation de votre activité deux fois de suite :
Deux rotations de l'appareil : land -> port -> land (2° fragment non restauré).
Notez que cette bonne pratique ne s'applique quasiment qu'au cas landscape/portrait. En effet, il est rare de changer la taille ou la densité d'un appareil au run-time.
VI-D. Structurer une application possédant des fragments▲
Revenons concrètement à l'exemple de Google sur les fragments :
Il y a l'activité A qui possède un ou deux fragments en fonction de son contexte d'exécution. Le fragment A affiche une liste, le fragment B affiche l'item de la liste sélectionné.
VI-D-1. Design Pattern▲
En fait le, principe est le suivant :
L'activité A connait les fragments qu'elle contient. Les fragments ne connaissent pas leur conteneur, mais uniquement leur CallBack. Ces callbacks ne sont plus implémentés par l'activité elle-même, mais par une classe FragmentSwitcher dans laquelle on a déporté le code de gestion des fragments.
Le FragmentSwitcher a en charge l'orchestration de ses fragments, elle les écoute, les met à jour, les supprime et les crée. C'est à elle de passer l'information de l'un à l'autre ou de changer les fragments (cas dynamique).
VI-D-2. La méthode onItemSelected de l'activité A▲
Ainsi dans l'exemple de Google, le fragment A appelle l'activité A (via le onItemSelected de l'interface FragmentACallBack). L'activité A doit alors connaitre son contexte ; si elle affiche deux fragments, elle doit mettre le second fragment à jour, si elle n'affiche qu'un fragment, elle doit afficher le fragment B (et donc le créer).
En code cela donne :
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/***********************************************************************/
/** OnItemSelection Management *******************************************/
/**********************************************************************/
/* * (non Javadoc) *
* @see com.android2ee.tuto.fragment.fragment.dynamic.tuto.view.callback.MainFragmentCallBack#
* onItemSelected(int) */
@Override
public
void
onItemSelected
(
int
itemId) {
// OK le moment du choix
//En fonction du nombre de fragments affichés, soit detailFragment doit être mis à jour, soit il faut changer le fragment affiché dans le premier layout par detailFragment
if
(
twoPanes) {
onItemSelectedTwoPanes
(
itemId);
}
else
{
onItemSelectedOnePane
(
itemId);
}
}
/**
* OnPane Management
* Gestion du cas où il n'y a qu'un layout
*
@param
itemIdthe
item to display
*/
public
void
onItemSelectedOnePane
(
int
itemId) {
// Ne conservez jamais une référence vers un fragment en vue de le réinstancier
// (DetailFragmentHC) fm.findFragmentByTag (detailFragmentFPTag) devrait être nul
// Nous avons besoin de le créer puis de l'ajouter au layout
// En effet Soit il n'a pas été créé (première création)
// Soit il a été détruit (créé puis backstack.popup appelé)
// Dans tous les cas, il n'existe plus
// Trouver le gestionnaire de fragment
FragmentManager fm =
activity.getFragmentManager
(
);
DetailFragmentHC detailFragmentFirstPane =
(
DetailFragmentHC) fm.findFragmentByTag
(
detailFragmentFPTag);
if
(
null
==
detailFragmentFirstPane) {
//Comportement normal
detailFragmentFirstPane =
new
DetailFragmentHC
(
);
//Ajoutez la position de l'item en argument de création du fragment
//Utilisez le pattern de l'argument
Bundle bundle =
new
Bundle
(
);
bundle.putInt
(
DetailFragmentHC.ITEM_ID, itemId);
detailFragmentFirstPane.setArguments
(
bundle);
//Remplacez mainFragment par detailFragment
FragmentTransaction fTransaction =
fm.beginTransaction
(
);
// Définissez les animations
fTransaction.setCustomAnimations
(
R.anim.anim_push_left_in,
R.anim.anim_push_left_out,
R.anim.anim_push_right_in,
R.anim.anim_push_right_out);
// Remplacez, ajoutez à la backstack et commit
fTransaction.replace
(
R.id.firstpane, detailFragmentFirstPane, detailFragmentFPTag);
fTransaction.addToBackStack
(
activity.getString
(
R.string.main_fragment));
fTransaction.commit
(
);
}
}
/**
* TwoPane Management
* Gestion du cas où il y a deux layouts
*
@param
itemIdthe
item to display
*/
public
void
onItemSelectedTwoPanes
(
int
itemId) {
// Trouvez le FragmentManager
FragmentManager fm =
activity.getFragmentManager
(
);
// Le fragment existe et a déjà été ajouté au layout
// Ainsi, retrouvez-le et mettez-le juste à jour
DetailFragmentHC detailFragmentSecondPane =
(
DetailFragmentHC) fm.findFragmentByTag
(
detailFragmentSPTag);
// Mise à jour donc :
detailFragmentSecondPane.updateData
(
itemId);
}
VI-D-3. La classe FragmentsSwitcher▲
Pour une activité qui met en place des fragments dynamiquement, il est une bonne pratique qui consiste à extraire de l'activité tout le code correspondant à la gestion des fragments dans une classe à part dédiée à cette problématique. Cette classe n'est autre que le FragmentSwitcher (vous pouvez l'appeler comme bon vous semble).
Ainsi, vous centralisez dans le FragmentSwitcher toute votre gestion des fragments. La classe FragmentSwitcher implémente tous les callbacks des fragments qu'elle gère.
Vous pouvez avoir plusieurs FragmentSwitchers pour une même activité. Par exemple, FragmentSwitcherHuman pour gérer les fragments affichant les humains, FragmentSwitcherDroid pour les fragments affichant les droids. Cela permet à la navigation de changer de contexte de fragments plutôt que de lancer une nouvelle activité pour afficher les droids.
Enfin, cela permet à l'activité de se concentrer sur ce dont elle est responsable : cycle de vie, écoute des Intents…
La liaison Activity-FragmentSwitcher est de type 1 - [0 ,1]. L'activité possède un ou 0 FragmentSwitcher, le FragmentSwitcher possède toujours une activité.
Les fragments ne connaissent plus l'activité, mais uniquement le FragmentSwitcher.
VI-D-4. Fragments et BackStack▲
Il est naturel que certains fragments soient considérés comme des « activités » d'un point de vue utilisateur et que l'appui sur le bouton back réaffiche le fragment précédemment affiché. En effet, pour l'utilisateur, lancer une nouvelle activité ou afficher un nouveau fragment est pour lui transparent. Il doit donc pouvoir dépiler sa navigation au sein des fragments comme il le faisait avec les activités.
Pour mettre en place ce mécanisme, il suffit d'ajouter le fragment à la backstack.
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// Ajoutez le fragment
fTransaction.replace
(
R.id.mainfragment, eventsListFragment, eventsListFragmentTag);
// Ajoutez la transaction à la backstack
fTransaction.addToBackStack
(
mainActivity.getString
(
R.string.main_htitle));
// Faîtes le commit
fTransaction.commit
(
);
En fait, ce n'est pas le fragment qui est ajouté à la backstack, mais la transaction. Quand la backstack sera dépilée, la transaction sera inversée. Plus subtilement, cela signifie aussi que le fragment est conservé dans la backstack et dépiler la backstack le restaurera. Cela signifie au niveau du cycle de vie du fragment un petit changement.
Quand on supprime ou l'on remplace un fragment et qu'on le dépose dans la backstack :
- Les méthodes onPause, onStop et onDestroyView sont appelées sur le fragment quand il est placé dans la backStack.
- Et les méthodes onCreateView, onActivityCreated, onStart et onResume quand il en est dépilé.
Placer un fragment dans la backstack impacte le cycle de vie du fragment.
VI-D-4-a. Backstack : ne la supposez pas▲
Quand on manipule les fragments dynamiquement, il est toujours nécessaire de savoir où on en est ; quel est l'état de la backstack, quels sont les fragments instanciés, détruits.
En effet, quand on affiche ou réaffiche un fragment, le choix de la méthode show, add ou replace est primordial, de même que l'appel aux méthodes addToBackstack et popBackstack.
Pourtant, sur un simple exemple, s'il l'on considère le diagramme d'état de la backstack, on voit qu'il nous est impossible de prévoir l'état de la backstack :
Ainsi, au lieu d'imaginer que l'on sait quel est l'état de la backstack, il nous faut la requêter et, en fonction du résultat, faire un popBackStack, un ajout, un replace ou un show du fragment. C'est la bonne pratique « Toujours interroger la backstack avant d'instancier un fragment » expliquée plus bas dans l'article.
VI-D-5. Nombre de fragments affichés et structuration des layouts.▲
De la même manière que pour la gestion statique des fragments, vous allez mettre en place le système des redirections de vos layouts avec les fichiers du type :
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<resources>
<
itemname
=
"main_activity"
type
=
"layout"
>
@layout/activity_two_panes</item>
<
boolname
=
"twoPane"
>
true</bool>
</resources>
L'objectif est de toujours connaitre le nombre de fragments affichés à l'écran et de centraliser vos fichiers de layout dans res\layout.
VI-E. Navigation▲
Il y a quatre manières de mettre en place une navigation dans une application Android.
Les six packs |
Navigation par onglets |
Navigation avec un spinner |
Navigation avec le Navigation Drawer |
Ce qu'il vous faut comprendre, d'un point de vue développement, c'est que c'est de la cosmétique pour les utilisateurs finaux. Pour vous, la navigation se résume à mettre un composant graphique en place avec un listener permettant à l'utilisateur de faire un choix.
En fonction de ce choix, vous pouvez :
- filtrer vos données ;
- changer de fragment ;
- changer de contexte de fragments ;
- lancer une nouvelle activité ;
- effectuer n'importe quelle action qui affiche de nouvelles données à l'utilisateur.
Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, vous pouvez venir aux formations Android2EE, je vous explique beaucoup, beaucoup plus de choses concernant la mise en place d'applications Android, les bonnes pratiques à respecter et tout ce qu'il faut savoir pour réussir le développement d'une application Android. En particulier la mise en place de la navigation via l'ActionBar (l'ActionBarCompat pour être exact).
VI-F. Animations▲
Les animations sont importantes pour permettre à l'utilisateur de comprendre la dynamique de votre application. L'esprit humain comprend beaucoup mieux les changements de contexte avec une animation de transition que sans. C'est l'objectif principal des animations.
Les animations ajoutent aussi une touche de « beauté » à votre application, ce qui améliore l'expérience utilisateur.
Je ne rentrerai pas dans les détails, si vous souhaitez un approfondissement, comme je viens de vous le dire, venez à mes formations je vous l'expliquerai plus longuement.
Concernant les animations, les points cruciaux sont :
MinSDK=11 ?o? Utiliser le parallel pattern.
Deux types d'animation incompatibles : Avant (TweenAnimation) Après (ObjectAnimator, ViewProperty) HoneyComb
Soyez courts.
Le temps d'animation par défaut est de 300 ms.
Cela dépend de l'objet à animer (une vue, une activité, ce n'est pas un bouton).
Soyez époustouflant… mais une fois.
Les animations longues, belles et délirantes deviennent ennuyeuses au bout de trois.
Remplacez-les par des animations efficaces au bout de trois.
Si, en développement, votre animation ne vous pourrit pas la vie, alors elle ne pourrira pas celle de vos utilisateurs.
Thanks Chet.
Depuis HoneyComb, les animations sont améliorées, simplifiées et super flexibles.
Dev.Bytes nous poste des tutoriels de trois minutes pour nous les apprendre.
Merci à Chet pour tout ça.
VI-F-1. Mise en place des animations▲
Pour mettre en place les animations lors des transitions entre les fragments, vous êtes obligés d'utiliser le parallel activity pattern étendu.
Il vous faut vérifier quelle est la version de l'appareil sur laquelle s'exécute votre application. Si cette version est inférieure à HoneyComb vous devez utiliser les TweenAnimations, si elle est supérieure à HoneyComb, vous mettrez en place les ObjectAnimators.
Vous allez donc avoir deux dossiers anim et anim-v11 possédant les mêmes fichiers (par exemple monAnim.xml), mais dans anim, vous utiliserez les TweenAnimation et dans anim-v11 vous utiliserez les ObjectAnimator.
Ainsi vous aurez les fichiers suivants :
res\anim\anim_push_left.xml
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<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
<set
xmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
>
<translate
android
:
duration
=
"500"
android
:
fromXDelta
=
"100%p"
android
:
toXDelta
=
"0"
/>
<alpha
android
:
duration
=
"500"
android
:
fromAlpha
=
"0.0"
android
:
toAlpha
=
"1.0"
/>
<scale
android
:
duration
=
"500"
android
:
fromXScale
=
"0.0"
android
:
fromYScale
=
"0.0"
android
:
pivotX
=
"50%"
android
:
pivotY
=
"50%"
android
:
toXScale
=
"1.0"
android
:
toYScale
=
"1.0"
/>
</set>
res\anim-v11\anim_push_left.xml
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<?xmlversion="1.0"encoding="utf-8"?>
<
setxmlns
:
android
=
"http://schemas.android.com/apk/res/android"
>
<objectAnimator
android
:
duration
=
"1000"
android
:
propertyName
=
"translationX"
android
:
valueFrom
=
"-250"
android
:
valueTo
=
"0"
android
:
valueType
=
"floatType"
/>
<objectAnimator
android
:
duration
=
"1000"
android
:
propertyName
=
"scaleX"
android
:
valueFrom
=
"0.0"
android
:
valueTo
=
"1.0"
android
:
valueType
=
"floatType"
/>
<objectAnimator
android
:
duration
=
"1000"
android
:
propertyName
=
"scaleY"
android
:
valueFrom
=
"0.0"
android
:
valueTo
=
"1.0"
android
:
valueType
=
"floatType"
/>
<objectAnimator
android
:
duration
=
"1000"
android
:
propertyName
=
"rotationY"
android
:
valueFrom
=
"0"
android
:
valueTo
=
"360"
android
:
valueType
=
"floatType"
/>
</set>
VI-G. Bonnes pratiques▲
VI-G-1. Toujours interroger la backstack avant d'instancier un fragment avec findByTag▲
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//La méthode findByTag (resp. findById) trouve un fragment qui a été identifié par la balise
//donnée (lorsqu'il est gonflé à partir de XML ou fourni lorsqu'il est ajouté à une transaction).
//La recherche s'effectue d'abord dans les fragments qui sont actuellement gérés par l'activité ; si
//aucun fragment ne s'y se trouve, alors la recherche continue parmi tous les fragments
//actuellement dans la backstack.
//Ainsi, s'il n'est pas trouvé, il faut le créer.
MainFragmentHC mainFragment;
mainFragment =
(
MainFragmentHC) fm.findFragmentByTag
(
mainFragmentTag);
if
(
null
==
mainFragment) {
// Créez le fragment
mainFragment =
new
MainFragmentHC
(
);
// Ajoutez-le ou remplacer un fragment existant par celui-ci.
fTransaction.add
(
R.id.firstpane, mainFragment, mainFragmentTag);
}
else
{
// MainFragment appartient soit à la vue actuelle, soit à la backStack
// Si elle appartient à la vue actuelle : ne rien faire est la chose à faire
// Si elle appartient à la backStack : faire un pop de la backstack pour l'afficher est la
//chose à faire.
// Donc, on fait un pop de la backstack si Pop_BackStackInclusive vous faites un pop de la transaction avec le tag inclus (elle n'est donc plus là) sinon vous faites avec 0.
fm.popBackStackImmediate
(
activity.getResources
(
).getString
(
R.string.main_fragment),FragmentManager.POP_BACK_STACK_INCLUSIVE);
// Maintenant nous sommes sûrs que s'il était dans la backstack, il a été ramené au
// devant de la scène
// Donc l'afficher est suffisant
fTransaction.show
(
mainFragment);
}
VI-G-2. Autres bonnes pratiques▲
VI-G-2-a. Le fragment est lié au layout qui le contient▲
Lorsque vous placez dynamiquement un fragment dans un layout, vous ne pouvez plus le placer dans un autre layout. Concrètement, vous avez ajouté le fragment myFragment avec le tag myFrag au layout dont l'identifiant est layout_panel1. Si vous souhaitez ajouter myFragment (la même instance) avec le tag myFrag au sein d'un autre layout (par exemple celui avec l'identifiant layout_panel2), cela génèrera une exception au RunTime. Vous serez obligé de créer une nouvelle instance de votre fragment et de l'ajouter au layout layout_panel2 en utilisant un autre tag, par exemple myFrag2.
VI-G-2-b. Ne jamais réinstancier un fragment avec une référence obsolète▲
C'est une erreur grave que de garder un pointeur vers un fragment et d'essayer de le réutiliser au lieu d'instancier de nouveau le fragment.
Vous pouvez garder un pointeur vers un fragment, mais assurez-vous que celui-ci suit bien le cycle de vie du fragment, quand le fragment est détruit votre pointeur doit être null.
VI-G-2-c. Toujours utiliser les tags des fragments pour les identifier et les retrouver▲
Je n'ai rien à ajouter au titre.
VII. Autres fragments▲
Je ne vous présenterai que succinctement DialogFragment et PreferenceFragment.
VII-A. DialogFragment▲
Vous savez mettre en place des fenêtres de dialogue ? Eh bien vous savez aussi mettre en place des DialogFragment, car c'est identique.
Pour afficher une fenêtre de dialogue, vous faites :
new
MyDialogFragment
(
).show
(
getSupportFragmentManager
(
),MY_DIALOG_FRAGMENT_TAG);
Et pour définir la fenêtre de dialogue, il vous suffit de créer une classe qui étend DialogFragment et de surcharger la méthode onCreateDialog. Dans la méthode onCreateDialog vous faites exactement comme vous faisiez avant.
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public
classMyDialogFragment extends
DialogFragment {
@Override
public
Dialog onCreateDialog
(
Bundle savedInstanceState) {
// Création de l'AlertDialog Builder
AlertDialog.Builder builder =
new
AlertDialog.Builder
(
getActivity
(
));
// Titre et message
builder.setMessage
(
R.string.dialog_google_att_message);
builder.setTitle
(
R.string.dialog_google_att_title);
// Pas de bouton cancel
builder.setCancelable
(
false
);
// Définition du bouton OK
builder.setPositiveButton
(
getString
(
R.string.dialog_google_att_btn), null
);
// Création et renvoie de l'AlertDialog
return
builder.create
(
);
}
}
VII-B. PreferenceFragment▲
Comme pour les DialogFragments, si vous saviez le faire avant (avec les PreferenceActivity), vous savez le faire avec les fragments. La seule différence est que vous allez créer une classe MyPrefsFragment qui hérite de PreferenceFragment et vous surchargerez sa méthode onCreate ainsi :
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public
static
class
PrefsFragment extends
PreferenceFragment {
@Override
publicvoid onCreate
(
Bundle savedInstanceState) {
super
.onCreate
(
savedInstanceState);
// Charger les préférences à partir du XML
addPreferencesFromResource
(
R.xml.preferences);
}
}
Où R.xml.preferences pointe vers votre fichier xml de préférences.
VIII. Conclusion▲
À l'heure actuelle, vous ne pouvez plus effectuer de développement Android sans utiliser les fragments. J'espère que cet article vous a plu et vous a permis de comprendre le fonctionnement des fragments et leur mise en place.
J'espère aussi vous retrouver en formation pour pouvoir vous expliquer durant 5 jours quelles sont les bonnes pratiques de développement Android, les architectures à mettre en place, la gestion des ressources et bien plus encore. En formation, c'est un classeur de 500 pages que je vous explique et avec lequel vous repartez, ainsi que plus de 70 tutoriels que vous pourrez utiliser librement.
Alors à vos Fragments et ActionBars and may the force be with you !
IX. Remerciements▲
J'adresse ici tous mes remerciements à Feanorin pour son implication, son aide et sa sympathie et à Phanloga pour ses corrections orthographiques ainsi que F-Leb et Mickael Baron pour la mise au gabarit du document.